La crise et la détention de tous les pouvoirs en France par le PS accélèrent une impopularité croissante à un rythme inédit. D'un seul coup, l'opinion se pose deux questions à ce point pour la première fois : sont-ils réellement capables de gérer le pays dans les circonstances présentes ? S'ils sont aussi mauvais sur le plan national, comment pourraient-ils être bons sur le plan local ?
C'est une nouvelle donne politique majeure.
A cette situation nouvelle s'ajoute un autre piège redoutable créé par le PS :
la mise en relief de l'exigence d'égalité. C'est une exigence qui vit dans la comparaison : être "égal par rapport à qui, à quoi". Or les pouvoirs locaux sont des réservoirs d'inégalités.
Leur train de vie est manifestement décalé par rapport aux exigences de la crise.
Leurs gaspillages sont désormais une provocation insupportable face aux rigueurs du moment.
Leurs endettements créent des angoisses pour demain. Un exemple, la seule agglomération grenobloise, c'est presque deux milliards d'euros de dettes en capital :
– SMTC : 660 millions d'euros,
– Métro : 350 millions d'euros dont 88 millions d'euros de dette toxique,
– Ville de Grenoble : 380 millions d'euros dont 81 millions d'euros de dette toxique,
– Hôpital public de Grenoble : 393 millions d'euros,
…
Et à ces "dettes principales", il faut ajouter des dettes "collatérales" (EPFL, garanties d'emprunts …) : le repère global est bien de 2 milliards d'euros !
L'intercommunalité a vu naître une administration locale de plus : la Métro. Cette dernière a considérablement augmenté son nombre de fonctionnaires au gré des transferts de compétences. Mais les Communes, alors même qu'elles transféraient des compétences à la Métro, voyaient aussi leur nombre de fonctionnaires augmenter pour gérer pourtant moins de … compétences communales directes.
C'est aujourd'hui tout un système politique PS qui est au bord de l'explosion.
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