Denis Bonzy

LBB et les nouvelles responsabilités de Cécilia, Ihssane, Alexandre, Anthony, Benjamin, Colin, Grégoriu, Jean-Baptiste, Thomas …

Le mercredi 5 septembre 2012 peut être très différent du mardi 4 septembre : pas seulement le jour suivant mais le jour d’après. C’est une logique très particulière qui inspire les évènements qui marquent une opinion. Le 4 septembre, la Province de Québec vote. Ce n’est pas un vote comme les autres.

C’est un vote de crise qui est l’aboutissement tout particulièrement des blocages nés du printemps érable.

C’est un vote atypique parce que le Parti Québécois présente une offre atypique face à la crise notamment par l’engagement de jeunes candidats. Parmi les candidats, Léo Bureau-Blouin a 20 ans. Leader du printemps érable, LBB est le candidat emblématique d’un parti qu’un sondage publié hier donnait désormais en tête des intentions de votes.

Ce succès est lié à plusieurs ruptures qui étaient attendues par l’opinion. Léo Bureau- Blouin a accordé un entretien exclusif à exprimeo.fr et ces ruptures sont mises en évidence. Pour lire l’article, cliquer sur le lien ci-après : Léo Bureau-Blouin à exprimeo.fr

Si l’élection de Léo Bureau-Blouin intervient le 4 septembre, c’est un signal donné aux jeunes dans les démocraties comparables.

Quel est ce signal ?

1) l’avenir se gagne. Il se n’attend pas.

2) La crise se combat. Elle ne se subit pas.

3) L’espoir ne s’oublie pas. Il se conquiert. 

Cette nouvelle donne changera les circonstances dans de nombreux pays. Comment « reprocher » à des candidats de 28 ans « d’oser » se présenter quand des candidats de 20 ans ont déjà reçu la confiance de leurs concitoyens dans une belle démocratie moderne comme celle du Canada ?

C’est comme en novembre 2008 après la victoire de Barack Obama les candidats métis avaient gagné une étape déterminante dans leur combat naturel et légitime pour l’égalité universelle de candidatures.

Dans l’agglomération grenobloise, ce nouveau contexte peut être déterminant.

L’opposition est forte de sa jeunesse comme elle est faible de certains de ses « anciens ». Ceux des seconds qui n’ont pas été capables de « jeter à la rivière » toutes les rancunes accumulées au fil des années et des diverses « aventures ». Mais les jeunes sont nombreux, déterminés, frais, libres de contraintes de rancunes, forts de leurs convictions en ayant démontré leurs capacités à résister à un « socialisme de carrière » si répandu ces dernières années. Bref, ils sont vrais. C’est ce supplément d’âme que l’opinion recherche actuellement. Il y aura là de nouvelles perspectives et de nouvelles responsabilités.

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