Réunion très intéressante hier soir à Grenoble (Place Paul Vallier), pour le lancement par Cécilia Durieu et Benjamin Piton de leur initiative "reconquête 2014".
5 marqueurs méritent l'attention :
1) Belle participation pour une soirée de vendredi de juillet puisque la salle était pleine et que même deux personnes ont dû rester debout faute de sièges disponibles.
2) Un vent d'air frais incontestable au sujet des approches comme des idées. André, Colin, Thomas, Christophe … à l'exemple de tous leurs collègues ont la volonté de transformer, changer, modifier.
3) Cette génération doit résoudre un formidable défi au moment où le nouveau siècle se lève : comment faire préférer le risque à la sécurité, l'inégalité dans la croissance à l'égalité dans la crise, l'emploi flexible dans le progrès à l'emploi minoré dans la récession ? La sortie de crise ne se fera pas en recopiant ce qui a pu être déjà fait. Elle va demander de l'innovation dont des remises en cause fortes de certaines cultures.
4) Sur le plan local, tout est à faire. Le clivage national gauche / droite ne signifie rien au niveau de la gestion locale. En matière d'environnement, de qualité des services publics, de solidarité avec les étudiants … : la situation locale leur semble être d'abord celle des retards généralisés et leurs idées fourmillent pour changer et améliorer les choses dans ces domaines notamment.
5) C'est l'esprit "DLVV" : dans la vraie vie : ils sont engagés dans des challenges professionnels, personnels qui les mettent en prise directe avec la vie quotidienne. A ces challenges, ils ne répondent pas par de l'idéologie mais par des solutions pratiques qui doivent faire avancer les choses.
Si l'opposition sait dans son ensemble se mettre à cette nouvelle heure, c'est un new look réformateur considérable qui s'annonce face à une gauche locale épuisée après 17 ans de pouvoir, usée par des compétitions internes, anémiée par des luttes de clans, mobilisée seulement par des compétitions de carrières. Une gauche locale dont il ne fut même pas question hier soir comme si son heure appartenait déjà au … passé.
Denis Bonzy 
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