A une période où l’abandon d’animaux semble malheureusement battre des records, il est à regretter que l’agglomération grenobloise présente un si triste bilan en matière de protection animale. Quatre déficits majeurs existent en la matière :
1) 1er déficit : le déséqulibre considérable en matière d’information civique : des millions d’euros pour cette pathétique campagne de supertiti déstinée à promouvoir le tri sélectif mais … pas une seule affiche de reprise de la campagne de 30 millions d’amis destinée à sensibiliser sur le drame de l’abandon des animaux domestiques. L’ampleur du déséquilibre financier entre l’argent public consacré à la cause des déchets et celui destiné à la cause des … animaux relève du scandale.
2) 2ème déficit : l’absence de cimetière animalier dans l’agglo : des bonnes volontés travaillent, cherchent, explorent des pistes mais pas d’aide publique significative. Là aussi, le désintérêt des actuels élus est manifeste.
3) 3ème déficit : l’absence d’espaces dédiés pour les chiens dans les lieux publics des principales Communes de l’agglo. Au cours des dernières années, les parcs, les places de Communes, les fontaines … ont perdu de leur raison d’être dans les Communes de l’agglomération. C’est un tort. Il y a là une évolution vers une forme de déshumanisation des espaces collectifs qui est un échec grave.
4) 4ème déficit : l’absence d’observatoire dressant des audits annuels qui soient autant de marqueurs de sensibilisation collective : le rapport de l’Animal Legal Defence Fund est un exemple à suivre.
Une agglomération qui n’accorde pas la place nécessaire à des causes d’humanité (espaces verts, place de l’eau, respect des animaux …) perd progressivement de la chaleur humaine et une forme d’âme indispensable.
La régression de l’agglomération grenobloise dans ces domaines est très préoccupante ces dernières années.
Un animal ne pleure pas… Il souffre en silence par 30-Millions-d-Amis
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