L’arrogance de l’establishment grenoblois tranche singulièrement avec des réalités quotidiennes dans l’agglomération grenobloise. Prenons l’exemple de la vie quotidienne à Grenoble samedi 7 juillet 2012 au soir. Un jeune couple se rend au Parc Paul Mistral pour assister sur écran géant au spectacle de Carmen de Bizet. Il range ses deux vélos vers le cinéma Chavant. Il ferme les cadenas. Au retour du spectacle, un vélo sur deux a disparu. La soirée change de visage.
L’establishment grenoblois veut promouvoir
les déplacements alternatifs dont les vélos. Combien de fois Marc Baïetto, Michel Destot … ont-ils posé leurs vélos à l’angle d’une rue ? Combien de fois les poseraient-ils s’ils devaient savoir la part des risques de ne pas les revoir au retour ?
Pour promouvoir les déplacements alternatifs, il ne suffit pas de réserver des espaces, il faut aussi réserver de la sécurité lors du stationnement de l’équipement en question. Une étude internationale vient de démontrer que la Ville qui a connu ces dernières années la plus forte progression des vélos, c’est Toronto. Non seulement « toutes les rues sont cyclables » mais les supports à vélos sont sécurisés.
Il serait temps que la ville se réconcilie avec des réalités quotidiennes dont la part intolérable « d’incivilités » dans l’agglomération grenobloise qui a subi ces dernières années une détérioration inédite de sa qualité de vie.
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