Le périurbain et le besoin de centralité

Remarquable article paru ce week-end sur le site Internet du Monde sur les défis du périurbain (voir lien ci-dessous). Il s'agit là de l'un des phénomènes majeurs des dernières années. Ce développement en périphérie des villes centrales habituelles a changé bon nombre de codes.

Mais surtout, ce phénomène a initié de nouveaux défis dont un très important : le périurbain a besoin de centralité. Il doit y avoir des points centraux où la vie collective reprend corps au-delà de l'éclatement dans l'espace des constructions souvent individuelles ou de faible dimension collective.

Cet enjeu avait été ouvert de façon intéressante lors de l'exposition "coeur de ville coeur d'agglo". Mais cette exposition est restée qu'un seul coup de "pub", un "coup de com". Le SCOT de la Région Urbaine Grenobloise ne reconnaît pas

le périurbain. Il nie les besoins de "centralité". Il a un seul parti pris : l'économie de l'espace et donc la densification.

Cet article du Monde montre que la réalité des attentes est autre. Cette réalité doit être considérée. Elle doit être corrigée à la marge pour ne pas produire des dysfonctionnements pénibles dans le temps. Or, l'une des corrections, c'est la création des "nouvelles centralités". C'est justement ce que le SCOT de la RUG ne fait pas. 

Un SCOT dont l'enquête publique se déroule dans l'indifférence la plus totale. C'est un exemple caricatural de l'absence de débat de fond ces dernières années pour une approche "people" des médias locaux qui passent leur temps à osculter le nombrilisme des carrières de la "jet set PS" locale avec un "retour sur investissement" bien faible quand on constate "toutes les bulles" qui ont éclaté lors de la composition du Gouvernement Ayrault.

Pour prendre connaissance de l'article du Monde : Le Monde