A plusieurs reprises dans nos billets, il a été question de la dette toxique et de ruptures financières manifestes. Les Hospices Civils de Lyon ont alors souvent été cités comme "exemple" parmi d'autres.
Les Hospices Civils de Lyon se déclarent officiellement dans l'incapacité de
présenter un état prévisionnel de recettes et dépenses pour l'exercice 2012 et d'atteindre l'équilibre financier en 2013 imposé à tous les hôpitaux publics de France.
Le conseil de surveillance qui s'est réuni le 25 mai dernier en appelle en conséquence à Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales et de la Santé en évoquant, dans un courrier, « le découragement, la lassitude et l'incompréhension de la communauté hospitalière » et les risques de conflits.
Le conseil de surveillance présidé par le socialiste Gérard Collomb rappelle les efforts accomplis en trois ans : déficit principal ramené à 29 millions en 2011 contre 94 millions en 2008, au prix notamment de « 800 suppressions de postes et la fermeture de 5 des 19 sites hospitaliers ».
L'étape de la crise financière gravissime est désormais atteinte.
Des collectivités locales grenobloises ont toujours décalé leurs explications face à des dossiers financiers sérieux dont la part considérable de dette toxique.
Le déni des réalités ne peut pas durer indéfiniment. Il serait temps de regarder certaines réalités financières en face car le réveil s'annonce très douloureux.
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