Même le quotidien Libération de ce jour évoque les nombreuses « interrogations » concernant le quartier de Bonne à Grenoble. De façon plus générale, la crise des éco-quartiers semble en perspective. Et le quartier de Bonne ne parait pas voué à y échapper bien au contraire.
De façon générale, les reproches sont de deux ordres :
1) le règne de « big brother » sur des postes importants avec des ratés considérables : par exemple la question de l’énergie réglée par un seul ordinateur avec des impératifs parfois totalement contraires aux règles les plus élémentaires du bon sens dont le nombre de degrés dans des commerces destinés à accueillir du public en période de froid,
2) le bien être de « l’environnement » domine parfois le bien être des … habitants : l’exemple le plus caricatural concerne désormais le quartier Wagner de Mulhouse où pour éviter les nuisances sonores, les voitures ne peuvent … entrer dans le quartier. Mais les ménages sont confrontés à des soucis quotidiens par exemple pour amener leurs courses dans leurs appartements ce d’autant plus qu’il n’y a dans le quartier en question aucun commerce de proximité et qu’il faut prendre le tram et se rendre à deux stations de là pour trouver boulangerie, épicerie, boucherie …
Dans de très nombreuses opérations, si le temps de la crise des éco-quartiers n’est pas encore ouvert de façon unanime ; ce qui est déjà sûr, c’est que la mode des éco-quartiers est en train de passer du moins dans la logique des premières opérations.
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Quartier de Bonne, l’éco-quartier par VilledeGrenoble
Denis Bonzy 
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