La conférence de presse d’hier sur les transports urbains par câble est un constat des échecs des majorités socialistes locales sur deux volets majeurs :
1) Après 17 ans d’immobilisme, les responsables sortants lancent des pré-projets pour après 2014, date des prochaines municipales. Pendant 17 ans, l’agglomération grenobloise n’a connu aucun projet nouveau dynamique. La plaquette de candidature pour les JO 2018 « respirait » cet immobilisme quand on prenait connaissance de la liste de tous les travaux alors nécessaires pour redevenir une agglomération attractive.
2) Après 17 ans d’immobilisme, les caisses sont pourtant … vides. Et Marc Baïetto de tendre la main au privé pour financer un pré-projet de transport urbain par câble entre Grenoble et Villard de Lans. C’est bien d’un pré-projet dont il s’agit puisque le financement n’est pas bouclé même pas sérieusement engagé. C’est d’ailleurs préjudiciable que des responsables publics acceptent de se prêter à de tels effets d’annonces sans qu’un dossier sérieux ne soit bouclé.
Sur le fond et à supposer que le pré-projet ne reste pas dans les cartons, l’agglomération grenobloise a raison d’examiner sérieusement cette alternative après de nombreuses autres villes internationales déjà considérablement plus engagées en la matière.
Ainsi à Londres, la ligne aérienne Emirates devrait être le premier système de téléphérique urbain de son genre au Royaume-Uni.
Le nouveau passage permettra aux piétons et aux cyclistes de traverser la Tamise à partir de stations de Greenwich Peninsula et Les Docks Royal Victoria.
Emirats ont parrainé la traversée rapide, régulière et accessible pour encourager la régénération dans la région et fournir un accès aux attractions touristiques.
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