Etonnant "climat" politique en France actuellement. La "gauche de 1981" est de retour : sûre d'elle, victorieuse avant la date, économe de mémoire mais jamais d'engagements …
La sagesse populaire a une formule simple : "qui veut voir l'arc en ciel doit apprendre à accepter la pluie".
Et quelle "pluie" actuellement tombe sur ceux qui refusent les "vérités de gauche" !
En effet, pas un argument ne semble résister à une forme généralisée de "pensée unique".
La "gauche Carlton" : une mention qui relèverait du "coup bas" comme si les faits ne parlaient pas d'eux-mêmes.
La décentralisation : pas de responsabilité des élus locaux comme si leurs pouvoirs s'étaient limités à l'usage de berlines de fonction mais tous les pouvoirs étaient restés dévolus à … l'Etat, seul pouvoir encore non tenu par le PS en France.
Les bilans locaux : pas d'importance puisque l'enjeu est la présidentielle. Certains élus socialistes se rendent-ils compte que l'un des actuels arguments clefs selon lequel il serait impossible pour un sortant de promettre ce qui n'a pas été fait hier est le couperet de leurs projets pour 2014 quand ils ont été au pouvoir local depuis si souvent près de 20 ans et non pas 5.
La crise : elle serait gommée par la croissance car là où il y a une volonté, il y aurait nécessairement un chemin. Mais où trouver trace de la croissance dans les économies occidentales si ce n'est dans les seuls discours déconnectés des réalités économiques ?
Et la liste pourrait durer encore longtemps. Il est possible d'en rire comme le fait Luchini avec le talent qui est le sien (voir vidéo ci-dessous).
La pluie tombe dense actuellement sur les citoyens qui ne sont pas de gauche. Il faut accepter de telles périodes quand la raison quitte excessivement la sphère des débats publics.
Il y aura peut-être rapidement un arc en ciel politique pour ceux qui refusent de telles facilités démagogiques mais il risque de n'être qu'électoral car l'obsurantisme dans lequel tombe l'actuel débat présidentiel pourrait receler un réveil rapide et douloureux pour le pays.
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