La procédure de DSP engagée par la Métro pour gérer le stade des Alpes va bientôt arriver à son terme. Si elle est fructueuse et selon le profil de l’opérateur délégataire, le paysage local va beaucoup évoluer pour 3 raisons.
1) Comme l’axe central de l’offre du stade (équipe sportive de football) est durablement peu performant, c’est par la recherche de spectacles et d’animations autres que l’opérateur délégataire va rechercher un équilibre financier. Si cet opérateur est un national à l’exemple de Vinci, il risque de faire exploser tout l’équilibre classique des autres équipements locaux dans ce domaine.
Un équilibre déjà très précaire qui pourrait être entièrement modifié selon le profil de l’opérateur délégataire.
2) Par sa localisation atypique, le Stade des Alpes est handicapé par rapport à la logique nouvelle unanime des nouveaux stades (voir vidéo ci-dessous) qui désormais se situent dans un ensemble d’équipements complémentaires. Mais le nouveau délégataire ne va-t-il pas solliciter rapidement une modification du proche entourage du Stade et par conséquent une nouvelle densification de cette localisation ?
3) Cette désignation risque de montrer toute la précarité du choix initial segmentant excessivement l’offre des équipements d’animations. A l’opposé, c’est d’une offre centrale unifiée que les équipements ont besoin pour franchir des seuils de performance ne serait-ce que par des économies d’échelle de certains postes de fonctionnement et par le gain d’une taille critique globale qui fait défaut dans l’offre éclatée actuelle.
Le profil de l’opérateur délégataire sera donc à examiner avec beaucoup d’attention car c’est la totalité de l’offre locale d’animations qui pourrait être durablement déstabilisée avec les conséquences financières qui en résulteraient.
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