Denis Bonzy

Grenoble JO 1968 : et après les mondanités …

De nombreuses villes olympiques viennent de célébrer une date anniversaire des JO. A Grenoble ce fut aussi le cas. Des mondanités ont été organisées à la Bastille réunissant ceux qui partagent en permanence leur étonnement de « tout si bien réussir » alors même que la liste des échecs s’allonge en permanence. L’espace d’une soirée, ce monde du compliment a partagé … saucisses, vins chauds et flambeaux. Mais après ? Que reste-t-il le jour d’après les mondanités ?

L’agglomération a grandi mais est-elle aujourd’hui une grande agglomération ?

En quoi se distingue-t-elle positivement des autres agglomérations françaises face aux crises : économiques, environnementales, urbaines … ?

Quel est le projet qui permettrait de reprendre le flambeau pour mener un grand projet collectif mobilisateur ?

Toutes ces questions essentielles sont sans la moindre réponse. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a plus aucun débat de fond dans l’agglomération grenobloise. Le « milieu officiel » vit de compliments. Il ne s’alimente pas de débats qui sont perçus comme de la contestation frondeuse.

Au bout du compte, ce climat obtient le contraire de ce qu’il affirme vouloir. Il y a désormais une culture de la « discipline » qui ne correspond ni à l’histoire de l’agglomération ni aux exigences de son avenir.

Sur un sujet de cette importance, l’espace des débats aurait dû être ouvert, immense. Le Club 20 a ouvert certaines questions de fond. Une candidate aux législatives, Cécilia Durieu, a publié un communiqué dont le contenu identifiait de véritables questions dont les modalités de modernisation des relations entre l’agglomération et ses stations voisines de sports. 

En dehors de ces initiatives, le silence a dominé. Les « inventeurs du débat » ont-ils déménagé ? C’est une situation qui mérite une réflexion en profondeur comme si le « bijou » était devenu du « toc » mais qu’il soit surtout interdit de le dire …?

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