La sortie d'un certain micro-climat local s'annonce redoutable en 2014. Une sorte de chape de plomb a été progressivement constituée pour des raisons diverses et une partie des décideurs ou des relais locaux vivent sous "bulle". Il suffit qu'un article dans la presse locale soit bien traité pour qu"une difficulté … disparaisse.
Mais la communication nouvelle est d'une terrible pluralité. Prenons l'exemple de
la non-sélection de Grenoble parmi les pôles d'excellence universitaire. Le Dauphiné Libéré a effectué un article apaisant hier passant la parole aux élus locaux qui ont cherché à se victimiser.
Mais ce matin sur la seule 1ère page Google à l'actualité sur cette référence "Grenoble Universités", il y a 149 articles (cf justificatif ci-contre pris ce matin à 09 heures 30).
149 articles qui évoquent la réalité matérielle des faits.
En cumulé, ce sont des centaines de milliers de lecteurs qui vont prendre connaissance d'au moins l'un de ces articles.
Là réside l'une des explications majeures des actuelles difficultés de Grenoble et de l'agglomération :
– le décalage entre la réalité des faits et la communication localement partiellement engagée autour desdits faits,
– la diversité nouvelle des sources d'informations qui fait qu'une expression unique n'appartient plus à la situation présente.
Les élus locaux feraient mieux de regarder cette réalité en face, d'apporter des solutions concrètes aux problèmes rencontrés dont cette succession inédite d'échecs qui a des explications objectives.
La bulle médiatique locale est de moins en moins efficace et le temps de son implosion a d'ailleurs déjà débuté dans certains domaines.
Denis Bonzy 
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