La crise des déplacements dans l’agglomération grenobloise était annoncée publiquement depuis 25 ans. Elle est là désormais. Cette crise est d’abord le résultat d’un immobilisme sans précédent depuis 1995. Elle est aussi maintenant le produit de collectivités locales aux caisses vides battant un double record : celui de l’imposition locale élevée et celui de l’endettement élevé.
Est-ce pareil ailleurs ? Non.
Bordeaux mène un plan pluriannuel d’accessibilité qui est historique. Même des villes à majorité PS font de la fluidité des déplacements une priorité. C’est par exemple le cas de Toulouse : 1, 9 milliard d’euros d’investissements pour la seule période 2010-2020 en matière de transports collectifs mais aussi plusieurs centaines de millions d’euros pour désaturer les infrastructures routières à l’exemple de la mise à deux fois trois voies de la totalité du périphérique de la section Rangueil / Palays ou encore le franchissement du seuil de 1 000 kilomètres d’itinéraires cyclables sur le Grand Toulouse …
Dans l’agglomération grenobloise, il faut arrêter de se gausser de mots et regarder les réalités pratiques en face. Les élus disent qu’ils sont meilleurs en tout mais l’agglo n’est première en rien dans les sujets positifs : perte des JO, stade vide, voiries bouchées, insécurité en explosion …
Avec sa lettre sur les bouchons dans l’agglomération grenobloise, le Club 20 est allé au coeur des réalités, des chiffres, des faits.
Il propose 5 mesures choc qui montrent, si besoin était, l’importance du fossé qui existe entre les actuels aménagements-rustines et les changements indispensables.
Denis Bonzy 
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