L’agglomération grenobloise est-elle en train de baisser de division et pas seulement en sports de haut niveau ? C’est le sujet du second numéro de la lettre du changement (voir ci-dessous).
L’agglo a beaucoup perdu de défis ces dernières années. Mais, bien au-delà, il y a un enjeu de méthodes. Le dossier du stade des Alpes le met en évidence de façon caricaturale.
A Grenoble, le stade des Alpes est financé entièrement par les contribuables (80 M€ HT). A Lyon, le stade des Lumières est financé entièrement par des actionnaires privés (300 M€ HT).
A Grenoble, le stade des Alpes est construit dans la ville avec peu de parking dédié, sans espace commercial de proximité. A Lyon, le stade des Lumières est construit en dehors de la Ville, avec 7 000 places de parking et des espaces commerciaux à part entière dont des loges qui relèvent d’une logique de City Center dans un cadre permanent.
L’OL construit un stade de 70 000 places, livré en 2014. Les enquêtes d’opinion montrent que l’OL construit la marque de Lyon à l’international compte tenu de la notoriété du football. En notoriété spontanée, à l’international, Lyon c’est Bocuse + l’OL.
A Grenoble, la descente du club de football en 5ème division serait passée … inaperçue. C’est un échec grave qui s’ajoute à la liste des autres échecs : JO, violences urbaines de l’été 2010, embouteillages urbains permanents …
La bulle de l’agglo a explosé. Mais les mesures du rebond se font toujours attendre.
Laisser un commentaire