Denis Bonzy

Stade des Alpes : Marc Baïetto peine-t-il à trouver des délibérations pourtant essentielles ?

A mi-août 2011, des délibérations fondamentales pour fixer le cadre tarifaire du Stade des Alpes ont été demandées à Marc Baïetto en qualité de Président de la Métro.

Quel devait être le comportement" normal" ? Dans un organisme respectueux des contribuables comme des citoyens, après quelques jours de "retours de vacances" à la fin août, les délibérations devaient être communiquées vers la mi-septembre


 soit dans des délais convenables marquant le souci de transparence et de respect de la loi par les représentants de la Métro.

Loin de cette normalité, à fin septembre, aucune délibération n'a été communiquée en dépit de relances téléphoniques. Comment comprendre cette situation ?

1) L'incompréhension est d'autant plus grande que ces délibérations sont accessibles par voie de droit. Par conséquent, passé le délai des deux mois et faute de réponse, les autorités compétentes seront saisies pour obtenir la communication des délibérations en question qui est de plein droit.

2) Des délibérations feraient-elles défaut et, par voie de conséquence, seraient par définition non susceptibles d'être communiquées ? C'est une hypothèse qui doit désormais être examinée face à de tels délais de transmission.

3) Ces faits, parmi d'autres, montrent des dérèglements inquiétants dans le fonctionnement de la démocratie locale. La concentration sans précédent des pouvoirs locaux installe un état d'esprit où poser une question pourtant légitime apparait comme un acte anormal dans un contexte où l'opposition locale a accepté pendant tant d'années (et peut-être encore ?) d'être marginalisée dans des conditions qui déséquilibrent toute démocratie et une partie de la presse locale ne connait comme ligne éditoriale face aux pouvoirs locaux que la phrase composée d'un sujet, d'un verbe et … d'un compliment.

Que des contribuables indépendants, libres de toute attache partisane, posent des questions de base pour fonder leur jugement sur des actes publics officiels, donc à l'écart des rumeurs, devienne une procédure incongrue : c'est une réalité qui en dit long sur l'état du pluralisme dans l'agglomération grenobloise.

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