Deux fossés se creusent actuellement.
Le premier concerne la place de l'agglomération grenobloise dans la performance des territoires. Une agglo performante c'est une agglo centrale dans les moyens de transports (route, ferroviaire, aérien) et fluide dans l'aménagement de ses voies de circulation. Or, l'agglomération grenobloise n'est ni centrale ni fluide.
Le second fossé est
entre la classe politique et la société civile. La première donne le sentiment de ne pas voir la réalité. A partir de 17 heures, faire la liaison Lyon à Grenoble représente moins de temps que traverser ensuite l'agglomération grenobloise. Avec les travaux à la Bastille, l'entrée dans Grenoble à "heures creuses" représente désormais 50 minutes dans le meilleur des cas.
Face à cette réalité, quelles solutions ? Consacrer 20 millions d'euros pour aménager la bande d'urgence de l'A 480 (rocade Ouest) pour la rendre utilisable par les voitures dans un cadre de vitesse limitée à 70 km / heure.
C'est la politique des rustines ou la traduction de la crise financière gravissime désormais traversée par la Métro.
La Métro a consacré 80 millions d'euros pour un stade vide et fait la manche auprès de l'Etat pour obtenir le quart pour des routes utilisées chaque jour par des dizaines de milliers d'automobilistes. Cherchez l'erreur !
Ce sont des fossés de ce type qui contribuent actuellement à la création de groupes de réflexions de membres de la société civile qui ne peuvent accepter une telle coupure entre les permanents de la classe politique et les réalités de la vie quotidienne.
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