L’attractivité des nouvelles métropoles : le défi international

Pendant longtemps la logique des métropoles dans l’aménagement du territoire en France a été celle de l’équilibre par rapport à Paris. L’enjeu est désormais autre : les villes mondiales. Paris participe à cette compétition mondiale dans des conditions performantes rassemblant 35 % des investissements internationaux sur le territoire national. Mais en dehors de Paris ?

D’autres métropoles émergent progressivement dont

Bordeaux qui s’affirme comme une métropole régionale à attractivité internationale dotée d’un atout important récent qu’est la place nouvelle du vin dans les pays émergents. Mais cette ville incarne une force tranquille qui montre combien une métropole internationale doit occuper toute la gamme des défis dont la qualité des dessertes comme le montre la dernière étude KPMG conduite sur ce thème avec la Chambre de Commerce de Paris.

C’est une compétition internationale que l’agglomération grenobloise a perdu. Elle s’est considérablement déclassée ces dernières années notamment faute de grands évènements internationaux qui sont un facteur d’accélération collective et avec un retard considérable dans la modernisation de ses équipements structurants en matière de dessertes.

Dans cette compétition internationale, des villes mondiales haussent la compétition à l’exemple de villes des pays « neufs » dont le Brésil, la Russie, l’Inde ou la Chine.

Les grandes manifestations internationales demeurent l’appui et le porte-drapeau dans cette compétition. San Francisco est en train d’en donner un exemple avec l’America’s cup qui n’est pas seulement une compétition sportive mais qui devient presque d’abord « un enjeu technologique au millimètre près ». Cette compétition devient l’exemple d’une ville qui porte l’énergie de se dépasser.

Cette attractivité conditionne les investissements internationaux futurs donc les emplois de demain. Il serait temps que l’agglomération grenobloise formule son projet et son amibition en la matière.