Rentrée 2011 : la Métro de Grenoble : derniers jours avant la tempête

La Métro de Grenoble est progressivement devenue un exemple caricatural des structures publiques shootées à la dépense. En pleine crise, elle lance courant août 2011 une consultation pour la réalisation d'un site Internet dédié à la création et à la reprise d'entreprises comme si un service de ce type ne relevait pas des organismes consulaires via le réseau des Chambres de Commerce. Elle lance la consultation pour

la réalisation d'opportunités évènementielles en sachant que c'est un poste qui entraîne des dépenses très élevées. En 2010, la seule journée d'un évènement sport nature sur Echirolles a coûté 177 120 € aux contribuables de l'agglomération grenobloise.

Aucune explication sérieuse n'est donnée sur le devenir du Stade des Alpes quand tout est effectué pour le maintenir sous assistance respiratoire avec des évènements qui ne franchiront jamais l'équilibre financier. En 2010 les seuls deux lots des marchés de maintenance des installations techniques ont coûté 350 000 € aux contribuables de l'agglomérations.

La Métro, pourtant déjà avertie par la Chambre Régionale des Comptes, fait comme si la crise n'existait pas. C'est un rapport aux finances des foyers fiscaux qui n'est plus supportable dans les circonstances actuelles. Le Stade des Alpes et la situation de la SASP GF 38 vont mettre sur la place publique un rapport à la dépense publique qui ne peut que choquer gravement l'opinion publique.

Ne pas engager des économies urgentes et radicales dans les circonstances actuelles dénote le fossé qui s'est creusé entre des permanents de la politique particulièrement bien rémunérés par le cumul de mandats et des fonctions face aux réalités populaires des conditions de vie.

Avec la rentrée 2011, la Métro de Grenoble vit ses derniers jours avant la tempête car, avec l'actuelle crise, son rapport à la dépense publique n'est plus supportable pour les contribuables.