Denis Bonzy

Twitter face aux vieux partis

Internet (Facebook et Twitter tout particulièrement) ont rendu possible le « printemps arabe ». Twitter n’a pas débloqué la négociation sur la dette fédérale américaine mais a montré, si besoin était, que la médiation classique avait vécu.

Pendant ce week-end avec les discussions parlementaires, Twitter a été le support de l’expression des citoyens. Obama avait perdu 10 points d’approbation dans la dernière semaine. En demandant aux citoyens de contacter via Twitter les représentants qui bloquaient à ses yeux, il a changé la donne.

Twitter et Facebook sont ainsi devenus, y compris dans des démocraties fortement organisées, des vecteurs essentiels de la formation de l’opinion publique.

Même dans ces démocraties modernes avec des partis politiques puissants et des médias traditionnels performants, les réseaux sociaux occupent une place nouvelle désormais incontestable. La question est désormais d’identifier la réalité durable de cette influence. Lettre 268 couv

Alors qu’il est encore impossible de déterminer sérieusement qui est politiquement le gagnant du bras de fer sur la dette fédérale américaine, Twitter vient de s’affirmer comme un mode d’expression à part entière pour les citoyens face aux « vieux partis » bloqués par tant de considérations qui hérissent les citoyens.

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