Comment imaginer que le calendrier déjà très élastique de la Direction nationale puisse permettre de continuer le feuilleton de la « reprise virtuelle du GF 38 » ? Si ces périodes nombreuses de reports permanents de délais devaient se terminer par une faillite du club, comment comprendre cette logique de reports permanents ? Des reports « sérieux » ?
Hier, l’un des repreneurs virtuels a enfin évoqué le chiffre souvent donné par des observateurs régionaux professionnels de ce secteur. Un chiffre très élevé parce que le trou financier semble très profond.
Le stade des Alpes sera-t-il demain sans équipe donc sans spectateur ? Un stade vide.
Combien de temps faudra-t-il pour revenir à un niveau de D2 ? Là encore les professionnels, notamment à partir de l’exemple de la ville voisine de Valence, évoquent une dizaine d’années.
Comment faire vivre un stade sportif sans … équipe sportive ?
Comment expliquer qu’une telle extrêmité n’ait pas pu être évitée ?
Ce dossier remplit toutes les conditions pour devenir l’exemple de la crise du sport de haut niveau à Grenoble condamnant les passionnés à aller demain à Lyon ou à Evian-Thonon pour voir des clubs de première division.
Le commerce avait été présenté comme l’un des gagnants de cette montée en D1. Comment demain ne serait-il pas l’un des perdants de la descente en … division d’honneur si faillite ?
Ce sont là les questions qui méritent des réponses au moment où la semaine qui vient parait être celle qui rappoche du pire : le dépôt de bilan du GF 38.
Denis Bonzy 
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