La pré-présidentielle française s’endort. C’est la roue libre avant les vacances. Aux Etats-Unis, dans la primaire républicaine, un candidat (Tim Pawlenty) vient enfin de tenter de secouer les sondages en lançant à Chicago, dans le fief d’Obama, la croisade contre Wall Street. Ses sondages sont mauvais. Il est perçu comme trop « tiède », trop modéré, trop policé. Qu’est ce qu’il fait : il retrousse ses manches et il part au combat et à un vrai combat : contre Wall Street !
Mais en France, pas la moindre croisade en perspective. Les présidentiables font la valse du « priez moi d’y aller ». S’ils n’ont pas le « feu sacré », qu’ils restent à la maison. Personne ne leur impose d’y aller.
Le dénouement des aides bancaires en France : pas un mot alors que les contribuables sont si avares actuellement pour les agriculteurs. Un scandale de plus. Les parlementaires n’auront jamais ouvert la moindre enquête sur les aides aux banques à l’hiver 2008.
La moralisation indispensables des moeurs : pas une proposition sérieuse pour sortir des vagues discussions des culs-bénis hypocrites ou des zozos aussitôt enterrées une fois l’actualité éloignée.
Le coût de la guerre en Libye : pas de chiffre ni sur le prix pour les contribuables ni sur le nombre des vies humaines.
Les aides financières aux « nouvelles démocraties » arabes : pas d’indication précise sur l’utilisation de finances données par la France au moment où des écoles ferment en … France.
Même à moins de 360 jours d’une élection, la caste politique n’ouvre aucune croisade sur ces dossiers comme si la pensée unique avait fauché la moindre diversité d’opinion.
La politique n’est plus ce qu’elle était. Elle est encore pire et quand des candidats n’ont plus le besoin de révoltes face à de telles injustices, ils sont bons pour … la retraite.
Qui va enfin sur ces sujets casser la solidarité de la caste politique ?
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