Hier, deux faits importants sont intervenus. D'une part, la Bourse de Toronto, l'une des plus réactives, a clôturé à la baisse en évoquant officiellement ses préoccupations les plus vives sur la dette européenne. Les abaissements sur la Belgique et l'Italie inquiètent. La France est entrée dans une zone à hauts risques. Entre passer ou casser, les paris tournent désormais en "faveur" du casser !
D'autre part, pour la situation française, l'Institut Thomas More, composé d'experts reconnus, a publié hier une note d'actualité sur la dépense publique française. L'objet est le rapport entre la France et l'Allemagne. La France compte 18 millions d'habitants de moins mais elle dépense 163 milliards d'euros par an de plus.
Rapporté à la population active, la France compte 44 % de fonctionnaires de plus qu'en Allemagne !
Pour prendre connaissance de ce rapport : Institut Thomas More
Cette situation ne peut plus durer.
Hier, la classe politique et les médias se bouchaient les yeux pour ne pas voir le scandale DSK, demain, c'est un autre scandale qui va éclater et dans des proportions collectives autrement plus importantes.
C'est la responsabilité de l'Etat qui n'a pas réorganisé sa dette, donc son fonctionnement depuis 30 ans. Mais les responsabilités des collectivités locales gérées par le PS est considérable. Ces collectivités ont recruté plus que de besoin. Elles ont mis en place un niveau récurrent de fonctionnement qui échappe à la raison. Le dossier peut exploser à la moindre diminution de notation. La volonté de ne pas regarder en face cette réalité est aussi choquante que l'électrochoc provoqué par le mutisme qui avait entouré des faits privés qui aujourd'hui entachent gravement l'image nationale.
Denis Bonzy 
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