Depuis 1988, aucun referendum populaire n'est intervenu à Grenoble. En juin 1983, le tramway avait été décidé par tous les Grenoblois par voie de referendum. Puis, les voies sur berges ont été décidées par tous les Grenoblois par voie de referendum. Qu'est-ce qui peut expliquer ce chômage civique forcé depuis ces dates ?
La construction de la Métro, pour qu'elle devienne une Communauté Urbaine avec toutes les compétences qui en résultent, est l'exemple même d'un territoire nouveau à partager donc d'une décision à prendre par les citoyens. L'actuelle élaboration politico-technocratique répond à des équilibres politiciens de simple partage des influences : une sorte de Yalta entre les chefs locaux du PS.
La parole doit être donnée aux citoyens. C'est l'espace de vie de demain. Il doit être décidé dans la transparence par celles et ceux qui vont y vivre.
Une démocratie locale n'est jamais bonne quand elle est confisquée alors même qu'aucun mandat n'a été donné lors de l'élection sur un dossier de cette ampleur. Pourquoi les habitants de l'agglomération sont-ils ainsi tenus à l'écart de la définition de leur bassin de vie de demain ?
Denis Bonzy 
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