Des noms portent des symboles lourds à l'exemple de l'actuelle Commune de la Faute-sur-Mer. Au-delà de cette Commune, l'urbanisme est l'un des échecs majeurs de la décentralisation des années 80.
Dans les Communes de dimensions petites ou moyennes tout particulièrement, le poids des propriétaires fonciers lors des élections municipales est considérable. Des présences au sein des équipes municipales posent des questions majeures des intéressés comme de professionnels du secteur de la construction.
La gravité est double :
– le retrait de l'Etat a été excessif en la matière. Il a disparu du circuit tant du volet du conseil que du volet de la surveillance et encore davantage de celui de la décision,
– l'importance financière des décisions a considérablement augmenté. Une opération immobilière est un enjeu financier de première importance.
La décentralisation du début des années 80 a montré toutes ses limites. L'urbanisme est une caricature des méfaits d'une décentralisation qui s'est accompagnée d'un retrait excessif de l'Etat. La Faute- sur-Mer, dans des circonstances dramatiques, n'est que la première étape d'une "vague" d'affaires qui devraient conduire à des évolutions urgentes en la matière.
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