Brigitte Périllié rend public une lettre de "bonne intention" sur le projet de lycée de Vif. Une lettre qui n'engage à rien et qu'elle baptise elle-même avec pudeur de "commencement d'un début", ce qui témoigne à la fois d'une lucidité certaine pour le papier en question mais d'une moins convenable volonté de réécrire l'histoire locale.
Pendant combien de temps encore, les actuels détenteurs du pouvoir local lanceront-ils autant de projets sans la moindre suite concrète ?
Le péage urbain : grand dossier il y a trois mois. Qu'en est-il aujourd'hui ?
La rocade Nord : grand dossier il y a 10 ans. Sans suite aujourd'hui.
Le sillon alpin : grand projet il y a 15 ans. Sans suite aujourd'hui.
La carte des lycées va s'ajouter à cette liste impressionnante des projets appelés à "changer la vie" qui ont coûté cher aux contribuables pour des études sans lendemain.
Les campagnes de 2014 sont lancées.
Avant d'inscrire de nouveaux projets partout, il serait quand même temps de commencer à s'expliquer sur les raisons de tous les projets d'hier qui ne sont pas aboutis.
Le papier c'est bien. Les actes c'est toujours mieux.
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