Il faut suivre avec beaucoup d’attention la campagne actuelle de Michael Ignatieff dans le cadre des élections fédérales canadiennes.
De façon générale, la démocratie canadienne est une démocratie d’une remarquable qualité, moderne, réactive. En 2006, en quelques semaines de campagne, Harper avait inversé les tendances. C’est une campagne que nous avions suivie évoquant dès fin décembre l’inversion qui était intervenue le 10 janvier 2006.
Le climat commence à frémir pour Ignatieff qui mène une campagne de terrain avec une intensité très efficace. Il met en oeuvre une campagne jumelle de celle d’Obama en 2008 et a pris l’avantage, gagnant + 11 points de bonne opinion dans la seule première semaine de lancement de sa campagne. Il a trouvé le ton intimiste qui convient à l’exemple des explications sur la raison de sa candidature ou la présentation des journées de campagne : site Ignatieff. Harper semble scotché par les contraintes du pouvoir. L’opinion volatile est prête à bouger en faveur de cet universitaire longtemps défait car perçu comme lointain et distant.
Laisser un commentaire