Denis Bonzy

Vif, St Paul de Varces, Varces, Claix … : la démocratie locale en crise

Au début de la seconde moitié des mandats municipaux, un constat s'impose : la démocratie locale est en crise dans plusieurs Communes et sur des bases assez identiques.

1) L'urbanisation densifiée accélérée suscite de vives oppositions naturelles. Du jour au lendemain, des personnes qui ont effectué des efforts financiers considérables voient leur cadre quotidien de vie entièrement modifié pour subir un nouveau voisinage qui va susciter du bruit, des nuisances diverses. C'est normal que des réactions s'expriment.

2) C'est d'autant plus normal que, très souvent, les projets en question ne figuraient pas dans les programmes municipaux de 2008. Par conséquent, les habitants ont le sentiment que le "contrat de 2008" a été trahi.

3) En plus de considérations individuelles légitimes, les habitants ont conscience que l'accélération d'une urbanisation densifiée va poser des enjeux collectifs majeurs à court terme dont l'adaptation de certains équipements publics.

4) Dans ce contexte, les instances municipales dont le Conseil Municipal deviennent des lieux d'oppositions radicales quand ces instances devraient être des endroits d'expressions modérées tolérantes. Les seuls "propriétaires" du pouvoir, ce sont les citoyens et non pas des élus ponctuels, locataires éphémères du pouvoir en question.

Sur Varces, St Paul de Varces, Claix tout particulièrement, des projets urbanistiques provoquent des réactions identiques.

Sur Vif, la situation est encore plus tendue parce que l'animosité personnelle entre Mourey et Périllié est à son "zénith". De 2001 à 2008, Périllié a "réglé les comptes" avec Mourey alors dans l'opposition. Depuis 2008, Mourey règle les comptes avec Périllié désormais dans l'opposition. L'opinion "compte les points". C'est une situation que nous avions annoncée en 2008. Tout s'est passé depuis conformément aux annonces d'alors.

Nous avions indiqué que Pétrou menait une "fausse liste indépendante". Pétrou est aujourd'hui dans la majorité municipale, solidaire lors de votes publics.

Mourey et Périllié s'opposent en permanence sur tout. Pas un dossier n'échappe à ce climat qui montre qu'une troisième voie extérieure à cette logique était la seule de nature à changer un climat qui est un boulet pour les dossiers de cette Ville. Nous sommes restés totalement extérieurs à chacune de ces polémiques permanentes pour ne pas ajouter de la crise à la crise déjà généralisée. Les actuelles opérations d'urbanisme constituent à nos yeux une erreur. Elles inversent un calendrier logique passant par l'adaptation préalable des équipements publics. Elles sont mal localisées et surtout disproportionnées par rapport aux environnements actuels. Enfin, si elles ne figuraient pas dans les programmes municipaux de 2008, elles doivent être soumises à referendum dès qu'une opposition se manifeste pour que les opérations en question retrouvent un socle démocratique indispensable. 

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