A quelques petites semaines de l'entrée dans la seconde moitié des mandats municipaux, force est de constater que les investissements locaux en services publics sont en panne.
Ceux qui trouvaient tout naturel que trois collèges soient construits et réhabilités en 5 ans sous l'un de mes mandats trouvent aujourd'hui des explications embarrassées pour tenter d'expliquer qu'un seul gymnase ne soit pas reconstruit sur le champ.
C'est une situation caricaturale du blocage généralisé subi par le Canton de Vif.
Il faut bagarrer pour maintenir des lignes de transports en commun là où les programmes électoraux annonçaient des améliorations fortes.
Il faut attendre pour reconstruire un gymnase quand les programmes électoraux annonçaient un lycée et ses équipements sportifs.
Il faut toujours patienter trop longtemps pour obtenir des placements aléatoires de personnes âgées dépendantes quand les programmes annonçaient des établissements médicalisés.
Où est passé l'âge de faire ? Toutes les énergies passent-elles dans les polémiques permanentes entre des forces politiques qui ont oublié le sens du service pour règler divers comptes ?
Nous sommes volontairement restés à l'écart de toute cette vie publique locale pour ne pas être mêlés de quelque façon à la moindre polémique. Les 24 % des citoyens ayant accordé leur confiance, me plaçant largement en tête des 3 candidats d'opposition dans ce Canton ne doivent pas déduire de cette volonté de laisser la totale paisibilité aux élus au suffrage universel direct qu'aucune appréciation ne serait donnée sur l'actuelle situation. En mars 2011, nous dresserons le bilan de la première moitié du mandat. Il est certain que l'actuelle situation doit rapidement être corrigée car les déséquilibres s'amplifient entre un urbanisme galopant et des équipements publics en recul.
Denis Bonzy 
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