L’actuelle gestion de la candidature d’Annecy 2018 montre, si besoin était, le micro-climat qui règne actuellement en France.
1) Pour les autres pays à l’exemple de Munich notamment, une telle compétition internationale est une fête. En France, la démobilisation règne face à de tels évènements.
2) Pour bon nombre d’autres pays, ces défis sont aussi un volant de grands travaux publics qui seront pourvoyeurs d’emplois et une vitrine pour le commerce extérieur. En France, c’est tout juste si l’état d’esprit n’est pas au « c’est au-dessus de nos moyens ».
3) Pour défendre les couleurs qui ne sont pas seulement celles d’une ville, d’ordinaire, tous les talents se mobilisent. Là, pour Annecy 2018, la mobilisation est d’abord dans le camp des refus : trop provincial, trop risqué, trop tard …
L’ambiance n’est manifestement plus à la France qui ose et qui gagne. Comment le serait-elle puisque l’ambiance n’est même plus à la France qui participe. Le pays est passé de la neige … à la patate chaude que personne ne veut garder.
Etonnant, triste mais instructif.
Laisser un commentaire