2012 : la guerre des gauches est ouverte

Dès 2005, Michel Rocard avait dressé un diagnostic implacable : la cohabitation des gauches n’était plus possible.

Depuis cette date, rien n’a été réglé. Bien davantage, tout s’est aggravé. Le fossé s’est creusé entre les modérés et les ultras. La récente motion sur l’égalité réelle est une caricature de la fuite devant des arbitrages incontournables. Les caisses sont vides mais le PS écrit son programme sur la base d’un objectif, une catégorie bénéficiaire, une dépense.

Pendant combien de temps encore, cette logique peut-elle demeurer ?

 Jusqu’où les ultras emporteront-ils une formation politique qui devrait incarner une alternative réaliste, européenne, fiable ?

Les citoyens peuvent-ils encore se laisser prendre par cette logique de « lettre au Père Noël » ?