L’ampleur et la dureté des décisions à prendre installent une exigence de confiance qui change la donne.
Première exigence clinique : la vérité. Il y a actuellement une pudeur sur l’état des comptes publics français qui tranche singulièrement avec les commentaires d’experts internationaux pour lesquels la France est manifestement au rang des cancres.
Seconde exigence clinique : la clarification des responsabilités. Il faut redéfinir des frontières claires pour que l’opinion s’y retrouve.
Troisième exigence clinique : sortir du « tout communication » pour aller vers la priorité à la vie quotidienne. La politique n’est pas « tournez manège » : une formule, un sourire et au prochain épisode.
Ces exigences cliniques s’imposent dans de nombreux autres Etats
y compris parfois ceux perçus comme encore plus « superficiels » que la France dans le circuit de la décision publique. Aux Etats-Unis, l’installation des nouvelles équipes est faite pour répondre à ces nouvelles exigences cliniques. Parce que, faute de résultat, l’opinion monte toujours d’un ton dans l’expresse de sa sanction.
Le Parti Républicain renouvelle ses représentants. Il veut du « vrai », du terrain. Une nouvelle génération voit le jour à l’exemple de Kristi Noem qui s’impose comme l’une des leaders de cette formation conformément aux prévisions exprimées dans ces colonnes à plusieurs reprises et depuis longtemps déjà.
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