La fédération iséroise de l'UMP semble avoir enfin retrouvé la voie de la raison en reconstruisant l'unité qui avait fait ses beaux jours au début des années 80.
Trois modifications majeures sont intervenues :
1) Derrière Jean Claude Peyrin, une large union a été construite.
Cette union ne compte à ce jour aucun outsider départemental puisque l'ex-président démissionnaire, Michel Savin, a annoncé ne plus postuler à cette responsabilité qu'il a exercée de façon très particulière et dont il ressort manifestement très usé.
2) Cette union repose notamment sur une nouvelle génération de trentenaires qui ont connu beaucoup de temps d'opposition et qui aspirent à vivre enfin des responsabilités locales de premier plan.
Cette nouvelle génération a tiré les leçons du passé et toutes les leçons du passé. Ainsi, à l'approche des cantonales de mars 2011, la jeune Maire de Chateau Bernard devrait annoncer début décembre sa candidature aux cantonales mais sous sa véritable bannière : UMP et pro-Sarkozy à la différence de la terrible défaite vécue en juin 2010 lors d'une législative partielle où la candidate socialiste avant raflé 10 cantons sur … 10 dont celui de Frédérique Puissat, Maire de Chateau Bernard.
3) Enfin, cette nouvelle opposition locale réemprunte les chemins des propositions concrètes. A la différence de Michel Savin qui ne faisait de conférences de presse que pour critiquer ses opposants à l'intérieur même de l'UMP, cette nouvelle opposition s'occupe des problèmes de tous les citoyens à l'exemple de la circulation dans la Capitale du Dauphiné comme s'il fallait un rapport pour découvrir la gravité des embouteillages.
Un livre neuf semble enfin s'ouvrir à l'issue d'une période marquée par une trop grande absence d'une véritable opposition d'où des déséquilibres démocratiques inquiétants et préjudiciables.
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