La France va mal. Elle retrécit de façon accélérée. Sur le plan international, la voix de la France ne porte plus. Son exemple n'existe plus si ce n'est pour indiquer ce qu'il faut éviter à l'exemple des dernières grèves qui paralysaient le pays.
Sur le plan intérieur, elle retourne aux jeux politiciens de la IV ème République.
Quel triste spectacle hier de voir les limousines de députés se rendre dans la cour d'un grand Ministère pour traiter des affaires d'un … parti politique. Rien ne faisait alors défaut au spectacle désolant d'une coupure entre la vie des citoyens et celle de cette élite qui se préoccupe de son sort davantage que de la sortie de crise.
Elle retrécit aussi quand le sang neuf d'un remaniement attendu depuis 6 mois va consister à recycler des professionnels de la politique qui ont cumulé les expériences et les échecs. Comment parler d'un nouveau souffle dans de telles circonstances ?
Elle retrécit quand la gauche doctrinaire publie un programme non chiffré et surtout non financé.
A ce rythme, la présidentielle 2012 ne peut qu'ouvrir de fortes surprises quand une classe politique s'éloigne à ce point du bon sens populaire. Une véritable crise de régime se déroule actuellement sous nos yeux.
Denis Bonzy 
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