La formation présidentielle est entrée dans une zone de contestations généralisées. Son rapport à Internet fait débat. Elle paraît très en retrait, voire même incapable d'avoir fait vivre une communication moderne. La succession de Xavier Bertrand est ouverte. Les prochaines élections des fédérations aiguisent les rivalités locales, une fois de plus. En juillet, les candidats UMP devaient être désignés pour les cantonales de mars 2011. Fin septembre, ils ne le sont toujours pas …
Les responsables UMP, à l'exemple caricatural des deux membres chargés d'être des porte-paroles, sont inaudibles tant l'opinion les a zappés déjà.
Les exemples sont très nombreux des rendez-vous ratés. En réalité, l'hyperprésidence à dévitalisé les autres centres de pouvoirs éventuels. L'hyperprésidence a vampirisé une génération de responsables politiques parfois même usés avant d'avoir réellement servi. C'est un phénomène sans précédent. Nicolas Sarkozy en est à préparer un "nouveau" Gouvernement en recherchant des valeurs emblématiques de gouvernements antérieurs tant la "génération Sarkozy" parait inexistante, discréditée, épuisée.
C'est tout le rapport entre exécutif et formation politique majoritaire qui est posé. L'UMP a peut-être trop réussi à imposer l'unicité ? Ce qui est sûr, c'est que l'UMP incarne désormais à elle seule tous les déficits de la gestion présidentielle : depuis la raréfaction des talents en passant par le lien à l'argent en comptant sur une forme d'antipathie qui tranche avec la nouveauté des années 2006-2007.
Le tremplin d'hier n'est-il pas aujourd'hui un redoutable plongeoir ?
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