Denis Bonzy

Les élections : l’enjeu d’un programme ? Non, le choix de la question !

Les actuelles élections du 2 novembre 2012 montrent, si besoin était, deux évolutions majeures. D’une part, c’est la fin des programmes pour l’avènement d’une question clef. L’élection tourne au referendum sur un ou deux sujets majeurs sur lesquels l’opinion entend trancher.

D’autre part, c’est la logique des campagnes intimistes.


 Le candidat doit d’abord parler de lui, être mieux connu dans son tempérament, dans ses priorités personnelles.

La politique au sens classique du terme perd du terrain. L’enjeu majeur n’est pas tant de proposer des solutions que d’amener le bon enjeu de la décision : la bonne question c’est à dire celle qui correspond à « son offre ».

Appliquée à l’opinion publique française et à supposer que cette dernière suive les mêmes évolutions que d’autres opinions comparables, bon nombre d’appréciations actuelles mériteraient d’être considérablement modifiées. Le scrutin 2012 s’annonce considérablement plus ouvert puisque la « bonne question » pour « Le choix » ne s’est pas encore installée …

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