Denis Bonzy

Villepin et le nouveau matin face aux passeurs de crises

La vie politique française, c’est actuellement le choc entre deux berceuses. La berceuse de droite, c’est « les temps sont rudes. Le choix n’existe plus. Il n’y a pas d’autre politique que celle mise en oeuvre« . La berceuse de gauche, c’est « les temps sont rudes parce qu’une mauvaise politique est mise en oeuvre. Une autre politique est possible et tout ira mieux« .

Ces deux logiques relèvent de passeurs de crises.


La droite transmet sa propre démobilisation. Comme faire vivre une démocratie en niant le principe même du choix ? Quel aveu de faiblesse que de na pas accepter la réalité de la comparaison.

Quant à la gauche, elle se réfugie dans les abstractions. Une autre politique mais laquelle, celle de quel PS ? Ils en sont même à oublier les échecs passés comme les échecs actuels à la tête de la quasi-totalité des collectivités locales qui sont en crise financière profonde, des exemples d’explosion des budgets de fonctionnement avec des politiques clientèlistes qui font peser une chape de plomb sur les vies locales.

Le seul à appeler au nouveau matin, c’est Dominique de Villepin. Il le fait encore avec modération mais son discours d’hier posait les jalons de grandes réformes. Il est le seul à incarner la nouveauté en abordant les réformes essentielles comme celle de l’information qui conditionne la vie même de notre démocratie, la place du mérite républicain …

C’est bien d’un nouveau matin dont la vie publique française a besoin.

Cette logique du nouveau matin est celle qui donne la force permanente à la démocratie américaine. La réélection des passeurs de crises ne pourra qu’enfoncer encore davantage notre pays dans les divisions permanentes. Ce n’est pas d’un coup de plus sur tout ce qui va mal dont les citoyens ont besoin mais d’une tape d’encouragement pour vivre une nouvelle modernité.

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