A quoi tient la mode du Mouvement Tea Party : à la réhabilitation de causes qui sont le socle d’un engagement personnel qui motive, qui passionne.
Sur ce plan, la politique française est d’abord en panne de causes.
La gauche tente de concilier une diversité excessive
qui réunit des considérations tellement éloignées que la gouvernance semble peu crédible. Comment concilier Royal et Mélenchon, Strauss Kahn et Hamon ?
Il est question du PS mais quel PS ? L’opinion a conscience que la quête du pouvoir empêche actuellement un travail de vérité pourtant imposé par les dures circonstances.
A droite, les causes positives font désormais défaut. La crise financière et économique handicape l’effort de modernisation. La pensée libérale est retournée au placard dans ce pays qui préfère l’égalité à la liberté.
Ce constat explique une grande partie de l’actuelle démobilisation collective. Il n’y a pas de causes crédibles qui semblent valoir une forte mobilisation.
C’est par le retour des causes que l’opinion vivra son retour dans l’engagement public mais à la condition de n’être ni frileuse pour irréalisme ni défensive pour instrumentalisation. Bref, elle attend toujours le parler vrai qu’elle ne voit pas venir depuis déjà tant d’années…
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