Les élections actuelles sont d’abord un redoutable mécanisme d’éliminations.
Au premier tour, le choix est structuré par les perspectives de victoire du second tour. Majoritairement, l’opinion vote d’abord pour un gagnant potentiel bien plus que pour un candidat direct. Le vote utile sélectionne directement les choix du premier tour.
Puis au second tour,
l’opinion élimine le candidat qu’elle apprécie le moins, qu’elle redoute le plus.
C’est ainsi que les victoires connaissent désormais deux étapes fondamentalement négatives. La victoire naît d’abord des échecs des autres.
Cette logique est tout le défi de la prochaine présidentielle Française. A cristalliser les émotions, comment le Président sortant peut-il éviter les sanctions directes donc les autres bénéficiaires indirects ?
C’est une logique frustrante mais elle correspond à la réalité des choix qui relèvent moins d’engagements que d’évitements.
Laisser un commentaire