Les commentaires débutent sur les probables résultats de novembre 2010 aux Etats-Unis. Dans nos billets, c’est une perspective évoquée déjà depuis longtemps. Obama est tombé en disgrâce. Il va payer le prix politique élevé avec la perte assurée de la Chambre des Représentants et même la perte possible du Sénat.
Ce qui compte désormais c’est de chercher une grille de lecture.
Obama a raté la course au peuple. Le Parti Républicain a gagné cette course. Obama est apparu radical chic (golf, vacances familiales dans des cadres somptueux …). Il n’est plus le « candidat copain de proximité » qui évoquait les moments difficiles de sa carrière, des investissements familiaux … Obama fait partie de l’establishment. Il incarne même désormais une partie de l’establishment dont le volet financier avec Geithner et Summers.
Réprimandée par les Nations Unies, la France retrouve sa « vocation » de donneuse universelle de leçons. L’Amérique serait « raciste ». L’Amérique profonde vient de lancer un message clair et probablement qui va marquer bien au-delà de ses frontières.
Quand on n’a pas été capable de prévoir l’arrivée de la crise, qu’on n’est pas capable d’assurer une sortie rapide de crise mais que dans le même temps on ne subit pas les effets de la crise : c’est le peuple qui prononce le verdict : dehors !
Ce n’est pas une course à droite, bien entendu encore moins une course à gauche mais une course au peuple qui est engagée car ce dernier entend bien sanctionner les élites qui ont échappé aux conséquences matérielles de la crise.
Il n’est pas sûr que la France reste à l’écart de cette météo…
Denis Bonzy 
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