Novembre approche et la tempête républicaine grossit contre Obama. Les chiffres sur l’emploi, les fantasmes sur sa religion relancés par la question de la Mosquée à Ground Zero, la supposée faiblesse face à l’immigration dans certains Etats fragiles, la marée noire, l’élitisme de son tempérament …
: tout se cumule pour annoncer une défaite d’ampleur qui manifestement devrait entraîner la perte de majorité à la Chambre des Représentants et maintenant parfois même au Sénat selon certaines prévisions.
Même ses collaborateurs sont critiqués ceux là même qui hier étaient présentés comme la nouvelle génération inspiratrice de 2007-08. Plus rien ne trouve grâce.
C’est l’ère du citoyen vengeur qui en un clic veut zapper. Le clic c’est le vote. Zapper pour quoi de mieux ? Zapper pour aller où et faire quoi d’autre ? L’opinion s’émancipe de toutes ces questions. Elle répond : au suivant !
L’actuel climat des élections de novembre 2010 est tout naturellement impacté par la crise qui a installé une morosité ambiante qui crée un besoin de vengeance.
Compte tenu des positions très clivantes du Président Sarkozy qui s’est libéré de tant de repères présidentiels habituels et de sa capacité permanente à cliver l’opinion sans modération, l’ambiance de la présidentielle promet avec un tel climat généralisé de radicalisation.
Le citoyen ne supporte plus de s’entendre dire qu’il pourrait avoir tort. En période de campagne, chaque citoyen hausse le ton et vouloir changer les appréciations semble chercher à emprunter une impasse.
Le citoyen justicier est là. Il connait peu les « droits de la défense » et encore moins la voie de l’appel. Sa perception est réalité et il est peu disposé à changer de grille de lecture. Voilà une ambiance qui promet …
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