La rentrée de septembre 2010 s'annonce particulièrement délicate. Le tam tam orchestré actuellement autour du soutien populaire ponctuel en faveur de nouvelles mesures dites de sécurité dissipe temporairement des indicateurs qui tournent dramatiquement au rouge vif.
Jeudi, le pôle emploi a reconnu que 256 100 postes avaient été perdus durant l'année 2009.
Le déficit commercial du 1er semestre 2010 s'élève à plus de 24, 5 milliards d'euros contre 20 mds d'euros pour le premier semestre 2009.
Les prix à la consommation repartent à la hausse. L'INSEE annonce une inflation entre 1, 5 et 2 % sur 2010 sur la base d'un panier qui mérite les mêmes observations que celles qui avaient conduit le candidat Sarkozy à s'engager à une réforme des marqueurs jamais opérée depuis.
Bien davantage, le prix de la baguette de pain pourrait franchir le seuil de l'euro sous l'impact de plusieurs facteurs techniques liés à la hausse du blé.
Il est également question de la suppression du taux le plus bas de TVA. Les collectivités publiques locales n'ont réglé aucun de leurs soucis financiers structurels. La rentrée de septembre fait apparaître un véritable paysage global de désolation.
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