Même en plein été, la société française demeure placée sous le signe d'une extrême violence. Bien davantage, tout ne semble désormais que violence.
La violence d'Etat qui est mobilisée pour réprimer la violence de quartiers quittés de longue date par l'Etat de droit.
La violence des discours
avec une escalade permanente dans l'utilisation de mots qui agressent, qui divisent, qui fâchent, qui insultent même souvent.
La violence des images comme celles de VSD cette semaine où l'épouse du Chef de l'Etat s'interpose pour calmer Nicolas Sarkozy.
La violence des sommes considérables qui occupent le devant de la scène pour des décisions supposées administratives.
Rarement l'agressivité n'a été aussi présente en permanence dans le quotidien de la politique française.
De façon plus étonnante, il ne semble pas qu'il y ait d'efforts pour corriger cette situation.
Hier matin, Obama saluait les 1 266 611 compatriotes qui avaient répondu à l'initiative de son épouse pour lui adresser une carte électronique d'anniversaire. Puis, dans le cadre de la campagne contre l'obésité, le Président a joué avec des enfants. Ensuite, il a partagé le gâteau avec des collaborateurs. Des gestes simples, bien entendu étudiés, préparés mais qui sont des récréations nécessaires dans la tension permanente.
Pourquoi en France, la violence ne prend-elle plus le moindre repos ? Le tempérament présidentiel a-t-il une influence sur ce climat où l'agressivité est maintenant au coin de chaque instant ?
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