L'actuelle évolution des primaires US pour les élections de novembre 2010 peut laisser augurer des tendances qui méritent une attention soutenue indiquant combien une crise profonde peut changer la donne.
Des candidats néophytes effectuent des percées complètement inhabituelles sur le thème de la sanction des politiciens professionnels.
Dernier exemple en date cette semaine, Rick Scott prend désormais l'avance sur Bill McCollum en Floride (primaire (R) pour fonction de Gouverneur).
Le ton des arguments change pour revêtir une forme d'agressivité simpliste très éloignée des nuances habituelles de la gouvernance publique.
Le climat d'élimination de ceux qui n'ont pas vu venir la crise, qui n'ont pas prévu comme s'en sortir installe un climat de volonté de sanction qui est inhabituel et inquiétant à maints égards par la violence et la quasi-naïveté généralisée des arguments.
Si cette tendance devait s'installer en France, la présidentielle 2012 serait fortement impactée. Des candidatures comme celles d'Eva Joly ou Marine le Pen pourraient constituer un creuset de radicalisations aux conséquences très difficilement prévisibles dans l'actuel contexte de scandales à répétition tout particulièrement explosifs en période de grave crise économique.
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