Les actuelles primaires américaines montrent combien l’opinion est désormais d’une extrême volatilité. Preons l’exemple de la primaire républicaine en Floride pour la fonction de Sénateur. Il y a 12 mois, Charlie Crist faisait la course en tête au sein de l’électorat républicain. Puis il a dû affronter la concurrence de Marco Rubio dont il a été souvent question dans nos billets.
Au sein de l’électorat républicain, Rubio a devancé progressivement Crist au point que ce dernier s’est retiré de la course mais il s’est maintenu comme … candidat indépendant.
Au début, le candidat indépendant était laminé par le choc bipolaire républicain / démocrate. Mais les deux partis « classiques » sont de plus en plus contestés et l’indépendant est donc devenu à la mode. Résultat : sondage Quinnipiac University du 17 juin : Crist : 37 % fait maintenant la course en tête comme candidat indépendant devançant de 4 points Rubio et de plus de 20 points le candidat démocrate.
En 12 mois, ce candidat a connu la quasi-totalité des situations. Bien malin qui peut prévoir ce qui se passera en novembre 2010. Ayant perdu ses ancrages militants, l’opinion bouge vite. Elle vit son indépendance comme une preuve de maturité. Le temps des « guides » est fini. L’opinion se décide toute seule et bouge de plus en plus vite.
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