La victoire hier de David Douillet est une réalité qui impose de regarder des faits en face.
1) Il serait question d'un rejet de la "politique people" : réponse de l'opinion : elle en veut toujours plus. Le candidat "people" est parachuté. Il n'a aucune expérience de la politique. Il gagne.
2) Les affaires de la rentrée devaient impacter le score de l'UMP : réponse du terrain : l'impact est très faible. Le PS a probablement été encore davantage impacté par les absences de décision de report du Modem et du Parti de Gauche en faveur du candidat PS.
3) L'électorat attend de la morale et sanctionne les affaires : réponse du terrain : non. Dans ce dossier, la partielle fait suite à une condamnation pour un volet de corruption. Le parti politique concerné n'est pas impacté.
Sur la conduite de campagne, les leçons sont doubles :
1) La prime aux campagnes bulldozer. La justification est perçue comme le début du mensonge. Douillet a tracé sa route comme si tout le reste ne le concernait pas. La tactique est payante.
2) L'offre politique n'est pas élastique. le choix se fait à partir d'une offre très limitée. l'UMP n'est pas le paradis mais le PS paraît parfois encore plus proche de l'enfer pour les électeurs. Tant que la situation reste sur ces bases, le pouvoir présidentiel a de beaux jours devant lui.
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