Sous nos yeux en ce moment, la communication publique connaît un réel changement d’âge.
Cette évolution majeure est le résultat de nombreux facteurs. Tout d’abord, l’opinion guette la faute de comportement des décideurs. En France, ce climat conduit aux dossiers Mitterrand, Besson, Jean Sarkozy … Au Canada, c’est la recherche de « l’excès de pouvoir » à l’exemple des décisions sur des campagnes publiques de communication. En Grande-Bretagne, c’est le débat sur les remboursements des frais privés des Ministres. En Italie, c’est le feuilleton des frasques sexuelles de Berlusconi. Aux Etats-Unis, c’est la quête aux règles non respectées par les politiques ou leurs proches à l’exemple de la vidéo sur Maria Shriver qui conduit en téléphonant.
Ensuite, cette demande peut compter sur des outils neufs que sont les nouvelles possibilités des téléphones portables permettant de prendre sur le champ une vidéo ou une photo. Chacun devient un paparazzi potentiel avec un cliché explosif.
Enfin, cette demande intervient dans un contexte de « sentiment justicier » ou « vengeur » tant l’opinion a désormais le sentiment d’être manoeuvrée par les pouvoirs. Le mot manipulation est probablement le mot clef de cette rentrée de septembre 2009.
J’ai eu plaisir à participer à la rédaction d’une publication qui, à l’aide d’exemples concrets, recense les principales méthodes mises en oeuvre ces dernières années avec parfois un succès considérable : comment sauver l’opinion face à 20 techniques de manipulations ?
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