Le débat sur les aides agricoles est le dernier exemple en date d'une spécificité Française sur les contrôles.
La France aligne une liste impressionnante de gaspillages, de dénonciations a posteriori d'erreurs. Mais dans tous ces cas, le contrôle semble sans incidence. Le contrôle n'entraîne aucune "correction préventive" ni de véritable sanction a posteriori. Le peuple ne se plaint même pas comme si la fatalité frappait. Est-ce que cette situation tient au fait qu'en France 50 % des personnes paient des impôts contre 90 % en moyenne dans les autres pays ?
Mais surtout, le contrôle fonctionne en interne. L'Etat se contrôle lui-même et, au sein de l'Etat, les mêmes corps administratifs occupent cette fonction. C'est la confusion des rôles et des genres. Dans de telles conditions, longue vie aux gaspillages quand de surcroît il suffit désormais de crier à la révolte de rue pour que la règle passe à la corbeille. En temps de crise tout particulièrement, ce sont quand même de bien surprenantes pratiques.
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