Même avec du recul et des efforts pour tenter de trouver des explications rationnelles, je n’arrive toujours pas à identifier les raisons pour lesquelles certains responsables politiques suscitent immédiatement tant de reproches alors que d’autres se voient presque tout pardonné. Les uns deviennent ainsi des moteurs de polémiques.
Dans 4 jours aux Etats-Unis, Sarah Palin se retire de ses fonctions de Gouverneur. Un média cherche à la placer au coeur d’une affaire financière concernant la gestion d’un fonds de soutien mis en place par ses partisans. Mais surtout, sur la toile, depuis son apparition sur le ticket avec McCain, il est rare de voir une responsable faire l’objet de campagnes permanentes aussi agressives, violentes et fortes. Rien ne lui est épargné y compris les vidéos pastiches à caractère sexuel.
Pourquoi des personnalités se trouvent-elles ainsi au centre de tempêtes permanentes alors même que d’autres, pour lesquelles une matière existe même parfois, bénéficient d’une compréhension toute bienveillante ?
En novembre dernier, j’ai eu l’occasion d’évoquer ce volet avec un responsable de la communication du Parti Républicain. Il a eu une explication technique étonnante : c’est le risque des imaginaires aux évocations uniques fortes. Chaque nom fait vivre un « imaginaire de marque » avec des valeurs associées. Ce sont des émotions qui vont tisser le lien à une marque ou en l’espèce en politique à un nom. Si cette « émotion » devient très forte et surtout unique, elle risque de créer un rapport violent très clivant opposant des « pour » et des « contre ». Pour éviter d’entrer dans une telle zone de turbulences, il faudrait donc ne pas se laisser enfermer dans un seul pouvoir d’évocation en nuançant son pouvoir d’évocation dans une gamme de sentiments …
Je suis toujours à la recherche d’une explication qui emporte conviction.
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