Denis Bonzy

26/06 : nouvelle escalade dans les polémiques locales = 2 victimes : le sport et la culture

Pas une quinzaine ne se déroule depuis mars 2008 sans qu'un sujet nouveau de polémiques violentes ne s'ouvre entre les élus locaux qui progressivement transforment le Canton de Vif en un terrain de désastres généralisés.

Le nouveau champ de guerre : le SIVOM d'Uriol. Suite à la décision de Vif, il est désormais dans un état de coma dépassé. C'est une situation sans précédent. Cette situation est la conséquence de trois facteurs.

1) La majorité municipale de Vif a décidé de jeter à la poubelle son programme de mars 2008 pour participer à la polémique permanente contre Brigitte Périllié et tout ce qui peut lui être rattaché. Certains disent que ce choix est d'abord celui de Jean Mourey. Ce constat est faux. Si Jean Mourey n'avait pas une majorité soudée derrière lui, de telles décisions ne pourraient pas être prises. Une majorité très large puisqu'elle a même été élargie à Roger Pétrou, dont le président du comité de soutien fut un ancien maire de Vif. Tous deux ne trouvent rien à redire actuellement car il n'y a aucune déclaration publique de désaveu face à certains choix actuels qui rappellent pourtant étrangement un système de pouvoir qu'ils avaient dénoncé avant…

2) Le blocage généralisé est possible car Jean Mourey peut compter sur le soutien d'autres élus locaux dont MM Bellet et Octru qui acceptent de cautionner derrière Jean Mourey, probablement pour des raisons politiques, une marginalisation de la conseillère générale dans des conditions qui ne sont pas respectueuses du suffrage universel direct cantonal. Mais, au sein même du Conseil Général, ce front peut manifestement compter sur des alliances ponctuelles sans lesquelles ce contournement serait pratiquement impossible. Toutes ces situations confortent les intéressés dans des démarches étonnantes.

3) Nous avions annoncé cette probabilité. Elle se vérifie aujourd'hui bien au-delà de nos prévisions initiales. Parmi les causes officielles de la "mise en veille du Sivom", on voit enfin la reconnaissance publiquement que depuis près de 15 mois les élus n'avaient pas réussi à se réunir pour se mettre d'accord sur de nouveaux statuts … alors même que ce sont les conditions de fonctionnement du sport et de la culture de proximité qui étaient en cause.

Il n'est plus question de lister les avancées manquées (dont le projet de Lycée du Pays de Vif mort-né depuis 2008). C'est désormais l'ouverture de l'étape de la destruction de ce qui existait et qui fonctionnait dans des conditions correctes.

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